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L’ISLAM POUR L’HUMANITE JUSQU'A LA FIN DU MONDE / DEPUIS FEVRIER 2008

OUVRAGE : Dialogue entre un Chrétien et un Musulman (1/3)

27 Février 2011 , Rédigé par Ribaat Publié dans #LES GENS DU LIVRE JUIFS ET CHRETIENS

Au nom d’Allah le Tout Miséricordieux le Très Miséricordieux

OUVRAGE : Dialogue entre un Chrétien et un Musulman (1/3)

Par le Docteur Hassan M. Baagil fervent musulman dans son Ouvrage :

"Dialogue Islamo-Chrétien". 

Mise en ligne en 2007, Par le Frère Medhi du site :

http://dialoguecm.free.fr/spip.php?rubrique2

 

DIALOGUE ENTRE UN CHRETIEN ET UN MUSULMAN

PARTIE 1 SUR 3

1/ AVANT-PROPOS

- Avant-propos de l’édition française

- Introduction

- Note de l’auteur
- Témoignage
- Bibliographie

2/ LE PROPHETE JESUS (PBSL)

- PREMIER CONTACT ENTRE UN CHRÉTIEN ET UN MUSULMAN

- LA SAINTE BIBLE

- LE DOGME DE LA TRINITÉ
- LE DOGME DE LA DIVINITÉ DE JÉSUS-CHRIST
- LE DOGME DE LA FILIATION DIVINE DE JESUS

- JESUS A-T-IL ETE CRUCIFIE ?

- LE DOGME DE LA REDEMPTION ET DU PECHE ORIGINEL

3/ LE PROPHETE MOHAMMED (PBSL)

- ISAAC ET ISMAEL FURENT BENIS L’UN ET L’AUTRE
- JEREMIE, CRITERE D’AUTHENTICITE DU PROPHETE
- JUSQU’ A LA VENUE DE CHILO
- JUSQU’ A LA VENUE DE CHILO (SCILO)
- "BACA" ET "MEKKAH" NE FONT QU’UN
- LA MAISON DE MA GLOIRE
- L’ATTELAGE D’ANES ET L’ATTELAGE DE CHAMEAUX
- LE PROPHETE A L’IMAGE DE MOISE
- MON SERVITEUR,  MON MESSAGER,  MON ELU
- LE ROI DAVID L’A APPELE "MON SEIGNEUR"
- ES-TU CE PROPHETE ?

- « IL VOUS BAPTISERA AVEC LE SAINT ESPRIT ET AVEC LE FEU »

- « LE PLUS PETIT DANS LE ROYAUME DES CIEUX »
- « BENIS SOIENT LES ARTISANS DE PAIX »
- LE CONSOLATEUR
- REVELATION FAITE AU PROPHETE MOHAMED [P.B.S.L.]

4/ RIBAAT : OUVRAGE EN 118 PAGES GRATUITEMENT CHEZ VOUS

**

1/ AVANT-PROPOS

- Avant-propos de l’édition française

vendredi 16 février 2007, par  Medhi

Le "Dialogue Islamo-Chrétien" a été écrit originellement en anglais.

La plupart des ouvrages cités, notamment les nombreuses versions de la Bible, sont originellement en langue anglaise.

Le lecteur pourra se référer à ces ouvrages ou à leur traduction en langue française, et constater que les idées exprimées par l’auteur ne perdent pas de leur poids, malgré le passage d’une langue à l’autre.

Les citations apparaissent dans cet ouvrage de la manière suivante :

Coran : ["Nom de la sourate"] (no. de la sourate : no. du verset) : "citation en italique". Exemple : "La Famille d’Imran" (3:120) :"Qu’un bien vous touche, ils s’en affligent [...]".

Bible : [Nom du livre] (no. du chapitre : no. du verset) : "citation en caractères normaux". Exemple : Genèse (14:13) : "Et vint l’un d’entre eux qui avait échappé [...]".

Nous espérons que les lecteurs francophones accueilleront cet ouvrage avec enthousiasme, et nous demandons à Allah que notre maigre contribution à la traduction sera mis à l’actif de nos bonnes actions. Amin.

- Introduction

vendredi 16 février 2007, par  Medhi

Au nom de Dieu, le Miséricordieux, Celui qui fait miséricorde.

Je rends grâce à Dieu de l’opportunité qui m’a été donnée de lire le manuscrit de "Dialogue Islamo-Chrétien" et de ce qu’il m’a été demandé d’écrire une introduction à un ouvrage aussi remarquable. Quiconque s’intéresse à l’étude comparative des religions trouvera dans ce livre nombre d’éléments surprenants qui remettent en question ce que tant de consciences considèrent comme des vérités absolues.

Le Docteur Hassan M. Baagil est l’auteur de cet ouvrage qui reflète un souci constant et méticuleux de présenter les fruits de ses recherches de manière claire et concise. Grâce à une période de quatre années consacrées à l’étude du Christianisme et de la Bible, le Docteur Baagil, fervent musulman, s’est rendu compte que non seulement les Chrétiens diffèrent en ce qui concerne les articles fondamentaux de la foi, tels le dogme de la Trinité et de la divinité de Jésus, mais ignorent de surcroît, qu’à maintes reprises, la doctrine de l’Eglise contredit la Bible et que la Bible en vient à se contredire elle-même ! Ses conversations avec les Chrétiens, que ce soient des membres du clergé ou des laïques, l’ont vivement incité à écrire le "Dialogue Islamo-Chrétien".

Le lecteur sera surpris d’apprendre que dans la Bible, Jésus - [Paix et Bénédiction soit sur lui] - n’a jamais prétendu être Dieu, qu’il n’est pas mort sur la croix, que les miracles accomplis par lui l’ont été par bien d’autres prophètes et même par des mécréants, et que l’avènement du Prophète Mohamed a été prophétisé par Jésus lui-même - [P.B.S.E.] - Tout ceci, et bien plus encore, est analysé à partir de passages clairs et concis extraits des écritures bibliques. La Bible est-elle la parole de Dieu ? Voici la question qui, de toute évidence doit être soulevée une fois mises en lumière de si criantes contradictions.

Le Docteur Baagil ne s’est pas évertué à tourner les Chrétiens en dérision ni, certes pas, à ridiculiser Jésus et ses enseignements. A Dieu ne plaise ! Il s’est clairement fixé pour but de dénoncer les fausses accusations, les représentations dénaturées, et les mensonges directs à l’encontre de Dieu et de ses Prophètes, comme les plus odieux propos formés dans l’intention de tourner en dérision et de ridiculiser.

Le "Dialogue Islamo-Chrétien" présente un clair exposé du point de vue islamique en ces diverses matières et montre à quel point le Coran, révélé par Dieu au Prophète Mohamed [P.B.S.L.] six cents ans environ après Jésus-Christ - [P.B.S.E.] - corrige les erreurs qui se sont glissées suivant un processus conscient ou inconscient, dans le message apporté par Jésus. Ce livre devrait s’avérer être un apport considérable tant pour les Musulmans que pour les chrétiens, étant donné l’intérêt que constituent les dialogues entre les deux confessions religieuses. Avec l’aide de Dieu, les Musulmans trouveront en cet ouvrage un outil propre à soutenir leurs efforts pour inviter les Chrétiens à accepter l’Islam.

De même, suite à l’étude de ce livre, les Chrétiens devraient être mieux informés sur les enseignements de la Bible, et sur le vrai message de Jésus [P.B.S.L.]. Enfin, en tant que Musulmans, nous espérons que les non-musulmans accueilleront la vérité, porteront témoignage à l’Unicité d’Allah et attesteront que Mohamed est Son serviteur et Son Messager. Daigne Allah récompenser le Docteur Baagil qui a œuvré pour disperser l’obscurité. Qu’il daigne étendre Sa paix sur nous tous. AMINE

Mohamed A. Nubee

- Note de l’auteur

vendredi 16 février 2007, par  Medhi

Ce fascicule, tel qu’il a été conçu, résulte des entretiens que j’ai eus tant avec les membres du clergé chrétien qu’avec des laïcs.

Les discussions ont été polies, agréables, amicales et constructives, sans la moindre intention de blesser les sentiments religieux d’aucun Chrétien quel qu’il soit.

Le texte qui en ressort provoque et lance un défi à l’ensemble du monde chrétien. Son contenu est indispensable à quiconque recherche la vérité, ou s’intéresse à l’étude comparative des religions…..

Note :

C : Chrétien

M. ou m : Musulman

PBSL : Paix et Bénédiction sur lui.

PBSE : Paix et Bénédiction sur eux.

N. de l’E : Note de l’Editeur.

H.M. Baagil, M.D.

Janvier 1984

- Témoignage

vendredi 16 février 2007, par  Medhi

Je suis un Américain élevé depuis mon enfance dans la foi chrétienne. Avant que ne commençât ma quête spirituelle de Dieu, j’avais considéré comme closes une fois pour toutes d’importantes matières à discussion.

Après avoir débattu à plusieurs reprises, lu et relu le manuscrit du présent "Dialogue Islamo-Chrétien", j’ai examiné les citations extraites du Saint Coran d’une part, et de la version dite "du Roi Jacques" de la Sainte Bible, d’autre part.

Je prononce finalement la profession de foi (Chahada) publiquement en anglais, puis en langue arabe : "J’atteste qu’il n’y a de divinité qu’Allah, qui n’a aucun associé et que Mohamed est Son serviteur et Son messager."

Roy Earl Johnson

- Bibliographie

vendredi 16 février 2007, par  Medhi

Explanatory English Translation of Holy Qur’an, par Dr Muhammad Taqui-Din Al-Hilali et Dr Muhammad Muhsin Khan.

La Bible, version du Roi Jacques (King James’version), 1611

La Bible, Version Classique Révisée (Revised Standard Version), 1952, 1971

New World Translation of the Holy Scriptures: Jehova’s Witnesses Church.

Nouvelle Bible Classique Américaine (New American Standard Bible), 1973

The Cross and the Crescent (La Croix et le Croissant), Maulana Mohammed Imran

Davis Dictionary of the Bible, 1980

The International Standard Bible Encyclopedia (Encyclopédie Internationale Classique de la Bible)

Smith’s Bible Dictionary, 1980 (Dictionnaire Smith de la Bible)

Encyclopedia Britannica, 1980

Muhammad in the Bible, Pr Abdul-Ahad Dawud

Muhammad in the Bible, Ahmed Deedat

Jesus, A Prophet of Islam (Jésus, un prophète de l’Islam), Sulaiman Shahid Mufassir

Biblical Studies from Muslim Perspectives (Etudes Bibliques du Point de Vue Islamique), S. Mufassir

Muhammad in the Bible, Jamal Badawi - Revue "Al Ittihad", Jan-Mar 1982

Bible : Ancien et Nouveau Testament : "Nouvelle version Second Révisée". Alliance Biblique Universelle. (Utilisé pour la traduction française)

Le Coran, Traduction du sens des versets, Mohamed Hamidullah (Utilisé pour la traduction française)

Le Saint Coran et la traduction en langue française du sens de ses versets, Al-Madinah, Complexe du Roi Fahd (Utilisé pour la traduction française)

 

2/ LE PROPHETE JESUS [PBSL]

Dernier ajout – vendredi 16 février 2007.

- PREMIER CONTACT ENTRE UN CHRÉTIEN ET UN MUSULMAN

vendredi 16 février 2007, par  Medhi

Ribaat : CORAN : Sourate 3 Verset « (Rappelle-toi,) quand les Anges dirent: ‹Ô Marie, voilà qu'Allah t'annonce une parole de Sa part: son nom sera ‹al-Masih› ‹Hissa›, fils de Marie, illustre ici-bas comme dans l'au-delà, et l'un des rapprochés d'Allah »

CORAN : Sourate 5 Verset 82 «  Tu trouveras certainement que les Juifs et les associateurs sont les ennemis les plus acharnés des croyants. Et tu trouveras certes que les plus disposés à aimer les croyants sont ceux qui disent: ‹Nous sommes chrétiens.› C'est qu'il y a parmi eux des prêtres et des moines, et qu'ils ne s'enflent pas d'orgueil. »

C. Pourquoi, dans la dernière décade, y a-t-il eu de nombreux débats entre Chrétiens et Musulmans au sujet de leur foi respective ?

M. C’est parce que nous avons, je pense, beaucoup de choses en commun. Nous croyons en l’Unique, le Créateur qui a envoyé de nombreux prophètes à l’humanité, en Jésus, Messie et Verbe de Dieu à la fois, que les Juifs ont nié en tant que tel. Notre saint Coran mentionne dans la sourate "La Famille d’Imran" (3:45) : "[...] Ô Marie, voilà que Dieu t’annonce un verbe de sa part : son nom est l’Oint, Jésus, fils de Marie, illustre ici-bas comme dans l’au-delà, et l’un des rapprochés d’Allah". Des entretiens ont eu lieu partout en Europe, au Canada, aux Etats unis et en Australie. Le Vatican lui-même n’est pas resté hors du débat lorsque, à Rome en 1970, puis au Caire en 1974 et en 1978, se sont déroulés des entretiens entre des théologiens du Vatican et des universitaires musulmans égyptiens. De même, des théologiens du Vatican et des universitaires musulmans d’Arabie Saoudite, se sont réunis à Rome en 1974, et maintes fois par la suite à Colombo ; ceci sans mentionner les Musulmans invités par de nombreuses Eglises à présenter des conférences sur l’Islam.

C. Puisque le Christianisme compte presque deux mille ans d’existence et l’Islam plus de mille quatre cents ans, pourquoi de tels débats n’ont-ils pas été tenus au fil des siècles ?

M. Au cours des trois ou quatre derniers siècles, donc récemment encore, les pays régis par les Musulmans, ont été colonisés par la Grande Bretagne, la France, les Pays-Bas, la Belgique, l’Espagne et le Portugal. De nombreux colons formant des missions chrétiennes ont essayé de convertir autant de Musulmans qu’il était en leur pouvoir de le faire et ce, par tous les moyens dont ils disposaient : administration de soins médicaux, dons de vêtements, de nourriture, attribution d’emploi pour les pauvres ; mais quelques-uns seulement se convertirent. Une mince partie de l’élite intellectuelle se convertit en vertu du préjugé suivant lequel le Christianisme les ramenait à leur civilisation d’origine et les engageait dans la voie du progrès et de la connaissance. Ils avaient des notions erronées en la matière puisque les progrès scientifiques ne furent réalisés en Europe qu’après la séparation de l’Eglise et de l’Etat.

Après la seconde guerre mondiale, de nombreux Musulmans originaires de pays asiatiques et africains émigrèrent vers les pays occidentaux pour y gagner leur vie en tant que simples travailleurs ou pour y exercer une profession. Ainsi furent-ils mis en contact avec des Chrétiens.

Des étudiants, pour leur part, œuvrèrent également pour introduire l’Islam.

C. Voyez-vous d’autres raisons pour lesquelles nombre d’entretiens ont eu lieu de nos jours entre les représentants des deux religions ?

M. Je pense que le fossé qui les sépare se rétrécit en raison d’une plus grande tolérance, et ce, bien que les deux religions continuent de rivaliser pour obtenir le maximum de conversions. Je me rappelle encore mon professeur chrétien qui avait l’habitude de dire : " Mohamed l’imposteur, le rêveur, l’épileptique." Vous constaterez que de moins en moins nombreux sont les auteurs dépeignant ainsi [le Prophète de] l’Islam. Nous Musulmans, nous sentons plus près des Chrétiens que des Juifs et des incroyants, suivant la prophétie qui en est faite dans le Coran, "La Table Servie", (5:82) : "Tu trouveras à coup sûr dans les Juifs et les faiseurs de dieux, les plus forts en fait d’inimitié contre les croyants. Et tu trouveras à coup sûr les amis les plus proches des croyants dans ceux qui disent :’ En vérité, nous sommes Nazaréens.’ C’est qu’il y a parmi eux des prêtres et des moines (c’est-à-dire des personnes entièrement consacrées au service de Dieu comme l’étaient les Musulmans), et qu’ils ne s’enflent pas d’orgueil." Certaines confessions chrétiennes accomplissent en ce moment des progrès impressionnants en reconnaissant, pour la première fois dans l’histoire, que Mohamed [P.B.S.L] descend d’Ismaël par le second fils de celui-ci, Kedar. Dans le dictionnaire Davis de la Bible, édité en 1980 sous les auspices du conseil chrétien de l’Education de l’Eglise Presbytérienne aux Etats-Unis, est portée la mention suivante sous le mot "Kedar" :"[...]Tribu descendant d’Ismaël (Genèse,25 :13)[...]. Le peuple de Kedar correspond à celui de ’Cedraï’ mentionné par Pline, et de leur tribu fut en définitive issu Mohamed." L’Encyclopédie Classique Internationale de la Bible cite les précisions suivantes ayant pour auteur A.S. Fulton : "[...] Parmi toutes les tribus ismaélites, Qedar a certainement été l’une des plus importantes, de sorte que, ultérieurement, le nom vint à être appliqué à toutes les tribus farouches du désert. C’est par l’intermédiaire de Qedar (en arabe "Qeidar") que les généalogistes musulmans déterminent l’ascendance de Mohamed à partir d’Ismaël." Le dictionnaire Smith de la Bible ne reste pas en deçà et rapporte :"[...] Kedar (noir) : second fils d’Ismaël (Genèse, 25:13). La lignée de Mohamed remonte à Abraham par l’intermédiaire de la célèbre tribu des Qoraïch qui fut issue de Kedar. Les Arabes du Hidjaz sont appelés Beni Harb (Fils de Harb), et sont, conformément à leur lointaine origine, des Ismaélites. Palgrave affirme que leur langue est aussi pure à l’heure actuelle que lorsque le Coran fut transcrit en 610 de l’ère chrétienne. N’ayant subi aucune altération depuis plus de 1200 ans, il est une preuve remarquable de la constance des Institutions en Orient." L’apport des immigrés musulmans aux pays occidentaux n’est pas la main-d’œuvre qu’ils ont constituée, mais l’Islam qui désormais s’y enracine. De nombreuses mosquées et centres islamiques y sont établis et beaucoup de gens sont retournés à l’Islam. Je préfère le mot "retour" à celui de "conversion", car tout être humain est né soumis à Allah, c’est-à-dire dans l’Islam, telle étant la nature première de chaque nouveau né. Les parents ou la communauté dont il est issu, le convertissent alors au Judaïsme, au Christianisme, à d’autres croyances ou à l’athéisme. D’autre part, nous n’avons pas de missions spéciales organisées comme les missions chrétiennes, ce qui montre que la propagation de l’Islam s’opère simplement à travers des individus ou des groupes de Musulmans. Pour preuve de la progression de l’Islam, citons ces chiffres : la population mondiale s’est accrue de 136 % entre 1934 et 1984 ; dans la même période, le nombre de Chrétiens a augmenté de 47 %, et le nombre de musulmans de 235 %. Voir la revue "The Plain Truth", Février 1984, numéro spécial à l’occasion du cinquantenaire de la revue, reprenant les chiffres du "World Almanac and Book of Facts, 1935" et le "Reader’s Digest Almanac and Yearbook, 1983".

C. Si les trois religions, le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam, proclament ensemble qu’elles émanent du seul et même Créateur, pourquoi alors diffèrent-elles ?

M. Tous les prophètes depuis Adam jusqu’à Mohamed [P.B.S.L.] ont été envoyés avec le même message constituant un appel à la totale soumission de l’humanité à Allah. Cette soumission se nomme "Islam" en langue arabe Islam signifie également Paix, paix entre le Créateur et ses créatures. A la différence des dénominations "Judaïsme" et "Christianisme", ce nom, Islam, a été donné par Allah, le Créateur Lui-même, comme il est mentionné dans le Coran, "La Ma’idah", (5:3) : "Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion et accompli sur vous Mon bienfait. Et il M’agrée que l’Islam soit votre religion." Ni le mot "Judaïsme", ni le mot "Christianisme" ne figurent dans la Bible, ni même dans un dictionnaire de la Bible. Aucun prophète israélite n’a jamais mentionné le mot "Judaïsme". Jésus n’a jamais proclamé qu’il établissait le Christianisme sur terre, et ne s’est jamais attribué lui-même le nom de "Chrétien". Le mot "Chrétien" est mentionné seulement trois fois dans le Nouveau Testament. Il fut d’abord prononcé par les païens et les Juifs d’Antioche aux environs de l’an 43 de l’ère chrétienne, longtemps après que Jésus eût quitté cette terre. On peut lire dans les "Actes des Apôtres" (11:26) : "[...] Et les disciples furent appelés Chrétiens tout d’abord à Antioche."Par la suite, le terme "Chrétien" fut employé par le roi Agrippa II : "Cependant Agrippa dit à Paul : ’peu s’en faut que tu ne m’aies persuadé d’être Chrétien’." (Actes, 26:28). Ainsi le nom de Chrétiens fut-il donné en premier lieu par des ennemis plutôt que par des amis... Et finalement par Pierre dans sa lettre pour réconforter les fidèles : "Cependant si un homme souffre en tant que Chrétien, qu’il n’en ait pas honte [...]" (Pierre I, 4:16). Le premier Musulman sur la terre ne fut pas Mohamed mais Abraham qui s’est totalement soumis à Allah. Mais l’Islam en tant que mode de vie, a été révélé à d’autres prophètes antérieurs à Abraham comme Adam et Noé. Ainsi l’Islam, s’inscrit dans ce même prolongement, en tant que mode de vie pour toute l’humanité.

C. Comment Abraham pouvait-il être musulman puisqu’il est connu comme Juif ?

M. Un Juif ? Qui vous a dit cela ?

C. C’est ce que l’on nous enseigne ; la Bible doit le confirmer aussi.

M. Pouvez-vous me montrer un seul endroit dans la Bible où il est dit qu’Abraham est juif ? Si vous ne pouvez pas trouver rapidement, permettez-moi de vous aider. Lisez Genèse (11:31) :

C. "Terah prit son fils Abram, son petit fils Loth, fils d’Harân et sa belle-fille Saraï, femme de son fils Abram. Ils sortirent ensemble d’Our-des-Chaldéens, pour se rendre au pays de Canaan. Ils arrivèrent chez Harân et ils habitèrent chez lui."

M. Abraham qui était né à Ur en Chaldée ne pouvait donc pas avoir été juif. En premier lieu, parce que la Chaldée était en Mésopotamie qui est maintenant une partie de l’Irak. Il était par conséquent davantage arabe que juif. En deuxième lieu le nom "Juif" n’est apparu qu’après l’existence de Judah, arrière petit-fils d’Abraham (Voir tableau page 4). Voir aussi plus loin, Genèse (12:4 et 5).

C. "[...] et Abram avait soixante-quinze ans lorsqu’il quitta Harân, [...] et ils entrèrent dans la terre de Canaan."

M. Ainsi Abraham émigra-t-il vers Canaan à l’âge de soixante-quinze ans et la Bible mentionne clairement qu’il s’y trouvait comme un étranger, tel qu’il est mentionné en Genèse (17:8) : "Et je te donnerai, et à ta postérité après toi, la terre dans laquelle tu es un étranger, toute la terre de Canaan, pour une possession qui ne prendra pas fin ; et je serai leur Dieu."

M. Lisez maintenant Genèse (14:13) :

C. "Et vint l’un d’entre eux qui avait échappé, et qui dit à Abram- l’Hébreux [...]"

M. Comment pouvez-vous dire qu’Abraham est juif alors que la Bible elle-même le nomme "Hébreux", ce qui signifie "homme originaire de l’autre rive de l’Euphrate." "Hébreux" signifie également "rattaché à Héber, descendant de Sem." Lisez maintenant dans Genèse (32:28) ce qu’il advint du nom de Jacob après que celui-ci eut lutté avec un ange.

C. "Et il dit : ’Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël, car tel un prince, tu as lutté avec Dieu et avec les hommes, et tu l’as emporté’."

M. Abraham était donc hébreux. Les descendants de Jacob correspondant eux, aux douze tribus, furent les Israélites. Les membres de la tribu de Judah furent surnommés "Juifs", de sorte que seuls les descendants de Judah furent à l’origine appelés "Juifs". Pour savoir qui était réellement Moïse, il faut lire Exode (6:16 à 20) :

C. "Voici les noms des fils de Lévi, avec leurs lignées : Guerchon, Qehath et Merari [...] Fils de Qebath : Amram [...] Et Amram prit pour femme Yokebed, la soeur de son père : elle lui donna pour fils Aaron et Moïse."

M. Moïse n’était donc pas un Juif, car il ne descendait pas de Judah, mais était Lévite. Moïse fut celui qui donna la Loi aux enfants d’Israël, la Torah étant la Loi.

C. Comment pouvez-vous expliquer cela ?

M. Parce que nous nous référons au Saint Coran. Il est possible d’expliquer la Bible, et de corriger ce qui a été entaché de préjugés par les Juifs et les Chrétiens, en s’appuyant sur le contexte du Coran. C’est le dernier livre révélé et qui n’a jamais été ni falsifié ni corrompu. Son contenu a été cautionné par Allah dans "La Vache", (2:2) :"Ce livre, point de doute, voilà une guidée pour les pieux [...]" et aussi et dans "Al Hijr", (15 : 9) : "Sans aucun doute Nous avons fait descendre le Coran et Nous le garderons assurément [contre toute corruption]." Ce verset lance un défi à l’humanité. Il est clairement établi que plus de quatorze siècles se sont écoulés sans qu’aucun mot du Coran n’ait été changé, bien que les incroyants aient fait tout leur possible pour le changer ; mais ils ont misérablement échoué dans leurs efforts ainsi qu’il est mentionné dans ce verset cité auparavant :"Nous le (Coran) garderons". Et certes, Allah l’a gardé. Au contraire, tous les autres livres (la Torah, les Psaumes, l’Evangile, etc....) ont été falsifiés par des additions, des suppressions, ou des remaniements de l’original.

C. Que dit le Coran à propos d’Abraham et de Moïse qui puisse être en même temps déduit de la Bible ?

M. On peut lire encore dans le Coran, "La Famille d’Imran" (3:65) : "Ô Gens du Livre, pourquoi vous disputez-vous au sujet d’Abraham, alors que la Torah et l’Evangile ne sont descendus qu’après lui ? Ne comprenez-vous donc pas ? [N’avez-vous donc aucun jugement ?]". Et encore, "La Famille d’Imran" (3:67) :"Abraham n’était ni juif, ni [même] chrétien, mais il était un véritable Musulman [véridique dans la Foi, pliant sa volonté à celle de Dieu] et il n’associait qui que ce fût avec Allah dans son adoration". On peut lire aussi dans "La Vache", (2:140) : "Ou direz-vous qu’Abraham et Ismaël et Isaac et Jacob et les Tribus étaient juifs, vraiment, ou chrétiens ? Dis, [Ô, Mohammed] : ’Est-ce vous les plus savants, ou est-ce Allah ? Et Allah n’est pas inattentif à ce que vous faites’." Bien sûr ni les uns ni les autres n’étaient juifs puisque le nom "Juif" n’apparut qu’après Judah, et celle de "Chrétien" longtemps après que Jésus eût quitté cette terre.

C. Entendre le nom "Allah" procure une impression étrange. Pourquoi ne dites-vous pas "Dieu" si vous parlez français ?

M. Oui, certes, le nom Allah semble étrange aux non-musulmans mais ce nom a été utilisé par tous les prophètes depuis Adam jusqu’à Mohamed [P.B.S.E.]. C’est la contraction de deux mots arabes " Al-ilah", c’est-à-dire "Le Dieu". En laissant tomber la lettre "l", vous trouverez le mot "Allah". Suivant sa position dans une phrase arabe, il peut avoir la forme "Allaha" proche du nom hébreu du Créateur, c’est-à-dire "Eloha". Les Juifs cependant utilisent à tort la forme plurielle "Elohim" qui désigne une pluralité de divinités. Le mot "Allaha" sonne d’une manière plus rapprochée du terme araméen utilisé par Jésus, à savoir "Alaha". Ainsi, tandis que le nom "Allah" est étranger aux non-musulmans, il ne l’est aucunement à l’ensemble des prophètes à partir d’Adam jusqu’à Mohamed ; tous, alors, propageaient l’Islam, le même en son principe, c’est-à-dire une soumission totale à Dieu. Le mot "Allah" est donc le nom propre de l’Etre Suprême. Il ne peut être affecté d’un genre ou d’un nombre. Aussi n’en existe-t-il aucune forme plurielle comme "Allahs", non plus que masculine ou féminine, par conséquent, rien de comparable à "dieux", "dieu et déesse". L’emploi du mot "Dieu" entraîne d’autre part une confusion dans la mesure où beaucoup de Chrétiens considèrent Jésus comme Dieu. Le mot "Créateur" est également ambigu, puisque beaucoup de Chrétiens maintiennent encore que Jésus a créé le monde. Or, non seulement le nom "Allah" leur semble étrange, mais aussi la façon dont les Musulmans adorent Allah, en procédant à des ablutions, en s’inclinant, en s’agenouillant, en se prosternant et en jeûnant. Rien d’étrange toutefois pour tous les prophètes qui, sans exception, avaient adoré Dieu de cette manière. Alors que l’ablution, qui consiste à se laver le visage, les bras, les pieds et à s’humecter les cheveux avant la prière est abandonnée par les Chrétiens des temps modernes, elle est toujours exigée des Musulmans comme elle l’était autrefois des prophètes. Les passages suivants extraits de la Bible mettent ce fait en évidence : Exode (40:31-32) : "Moïse, Aaron et ses fils s’y lavèrent les mains et les pieds ; lorsqu’ils entraient dans la tente et qu’ils s’approchaient de l’autel, ils se lavaient comme le Seigneur l’avait ordonné à Moïse." Bien qu’il eût introduit de multiples changements dans l’enseignement de Jésus, Paul respectait encore la pratique de l’ablution comme il apparaît dans les Actes (21:26) : "Alors Paul prit les hommes à part, et le jour suivant se purifiant lui-même avec eux, entra dans le temple [...]". Les femmes musulmanes font leur prière la tête couverte tout comme l’a écrit Paul dans la première Epitre aux Corinthiens (11:5, 6 et 13) : "Mais toute femme qui prie ou prophétise la tête découverte déshonore sa tête, car c’est exactement comme si elle avait la tête tondue. Si donc la femme n’est pas couverte, qu’elle soit tondue, mais si, pour une femme, c’est une honte que d’être tondue ou d’avoir la tête rasée, alors qu’elle se couvre [...] Jugez en vous-mêmes : est-il convenable qu’une femme, prie Dieu la tête découverte ?". Ayant retiré leurs chaussures, les Musulmans adorent Dieu en s’inclinant, en s’agenouillant, en se prosternant ainsi que le faisaient autrefois les prophètes. Citons les passages suivants : Psaumes (95:6) : "Venez, prosternons-nous, courbons-nous. Fléchissons le genou devant le Seigneur notre Créateur.", Josué (5:14) : "[...] Josué tomba le visage contre terre, se prosterna et lui dit : qu’est-ce que mon Seigneur dit à Son serviteur ? [...]", Premier Livre des Rois (18:42) : "Et Elisée se rendit au sommet du Carmel, et se courbant contre terre, il mit son visage entre ses genoux.", Nombres (20:6) : "[...] Et ils [Moïse et Aaron]se prosternèrent le visage contre terre : et la gloire du Seigneur leur apparut ", Genèse (17:3) : "Et Abram tomba face contre terre ; et Dieu lui parla en ces termes [...]", Exode (3:5) et Actes (7:33) : "Et Il [Dieu] dit [à Moïse] : ’N’approche pas d’ici ; retire les sandales de tes pieds, car l’endroit sur lequel tu te tiens est un lieu sacré’." Dans le même ordre d’idées, un Chrétien frémirait d’entendre que le Pèlerinage ou "Hadj" tel que l’accomplissent maintenant les Musulmans, en faisant le tour de la pierre sacrée de la Caaba à La Mecque, avait été accompli par de nombreux prophètes, et même par les prophètes israélites.

C. Je n’ai jamais rien lu dans la Bible à propos du Pèlerinage ou de la pierre sacrée.

M. Il en a clairement été question à plusieurs reprises, mais cela a été passé sous silence par les lecteurs de la Bible : Jacob en route pour Padan-aram eut une vision et le lendemain construisit une colonne en pierre qu’il appela Beth-El, c’est-à-dire la maison du Seigneur (Genèse, 28:18 à 19). Des années après, le même prophète, Jacob, reçut d’Allah l’ordre de se rendre à Bethel (Genèse, 35:4,14,15) : "Jacob, avant de se mettre en route, enleva tous les dieux étrangers. Plus tard aussi, le prophète Mohamed [P.B.S.L.] retira toutes les idoles autour de la pierre noire de la Ka’aba à La Mecque. Une autre stèle fut construite par Jacob et son beau-père Laban (Genèse 31:45 à 49) : "Et Jacob prit une pierre, et l’érigea en stèle. Et Jacob dit à ses frères [membres de sa congrégation] : ’Ramassez des pierres, faites-en un monceau’ et ils ramassèrent les pierres et ils en firent un monceau. Et Laban nomma ce lieu Yegar-Sahadoutha, mais Jacob l’appella Galed [...] et Mitspa, car il dit, le Seigneur veille entre toi et moi [...]". "Jephte et Ammon guerroyèrent l’un contre l’autre. A Mitspa de Galaad, Jephte jura au Seigneur de lui offrir holocauste s’il remportait la victoire, quiconque sortirait de sa maison à sa rencontre, à son heureux retour de chez les Ammonites [...] Et voici que sa fille sortit à sa rencontre [...] C’était son unique enfant [...] et il accomplit sur elle le voeu qu’il avait fait [en la brûlant vivante !]." (Juges 11:29-39). "Quatre cent mille hommes d’épée des onze tribus d’Israël jurèrent devant le Seigneur à Mitspa d’exterminer les tribus de Benjamin" (Juges, 20 et 21). "Les enfants d’Israël sous la conduite de Samuël jurèrent à Mitspa de détruire leurs idoles s’ils remportaient la victoire contre les Philistins." (Samuël I, 7). "Le peuple entier d’Israël s’assembla à Mitspa quand Samuël fut nommé roi d’Israël." (Samuël I, 10). Il est évident qu’il ne subsiste dans le monde aucun édifice appelé Mitspa si ce n’est le plus ancien, dans la Cité Sainte de La Mecque, construit par Abraham et son fils Ismaël, à l’origine de la lignée dont fut issu plus tard le prophète Mohamed. Les Musulmans sont réellement les continuateurs de tous les prophètes. Je peux encore vous dire d’autres choses à propos des Musulmans, de l’Islam et de Mohamed dans la Bible, mais pourquoi faudrait-il que vous sachiez si vous n’êtes pas à la recherche de la Vérité ?

C. Je suis sûr de ma propre croyance en tant que Chrétien, mais il est stimulant pour moi d’en savoir davantage au sujet des deux religions. Je me sens parfois ridiculisé dans ma propre foi après avoir lu des livres écrits par des Musulmans.

M. Cela vous a-t-il affecté dans votre vie religieuse ?

C. Oui, je ne vais pas à l’église aussi régulièrement qu’auparavant. Je me suis mis à lire en secret des livres écrits par des Musulmans. J’ai demandé à plusieurs Musulmans d’éclaircir pour moi certains points, mais leurs explications ne m’ont pas réellement satisfait. Je suis à la recherche d’une croyance sur laquelle je puisse entièrement m’appuyer, capable de me procurer la paix de l’esprit, et dont le contenu soit scientifiquement acceptable. Je refuse de me rallier à un dogme dont il me faudrait aveuglément adopter tous les articles.

M. Il doit en être ainsi. J’apprécie votre attitude. Il nous est interdit de séduire les consciences avec des arguments faciles. Nous faisons entendre le message à ceux-là seuls qui veulent bien nous écouter.

C. Mais je suis libre de choisir toute forme de croyance suivant qu’elle me convient et personne ne peut m’en empêcher.

M. Certes, il n’y a point de contrainte en religion.

C. Pourquoi donc les Musulmans s’adressent-ils aux autres gens pour qu’ils acceptent leur croyance ?

M. De même que les Chrétiens demandent aux Juifs d’accepter Jésus en tant que Messie, nous, Musulmans, demandons aux Chrétiens aussi bien qu’aux Juifs et à toute l’humanité d’accepter Mohammed [P.B.S.L.] comme Sceau de tous les prophètes. Mohammed, notre Prophète [P.B.S.L.] a dit : "Faites connaître mon message, ne serait-ce qu’une ayah." De même, Isaïe a parlé en (21:13), de "la charge qui incombe à l’Arabie", ce qui signifie la responsabilité et qui, bien sûr, appartient maintenant à tous les Musulmans en Arabie, dont le devoir est de répandre l’Islam. De ceci, Isaïe fit mention après que, dans une vision, il eût vu un char avec un couple de cavaliers, un char tiré par des ânes et un char tiré par des chameaux en (21:7) : "Et il vit un char avec un couple de cavaliers, un char tiré par des ânes, et un char tiré par des chameaux ; et il prêta l’oreille diligemment, avec grande attention."Le char tiré par des ânes s’avéra être Jésus entrant à Jérusalem (Jean,12:14 et Mathieu, 21:5). Qui donc représentait le char tiré par des chameaux ? Ce ne pouvait être que Mohamed qui vint six cents ans environ après l’avènement du Messie. Si l’on se refuse à admettre cette explication alors c’est que la prophétie n’a pas encore été accomplie.

C. Votre explication m’encourage à revoir la Bible plus sérieusement. Je voudrais poursuivre avec vous d’autres discussions.

M. Certes, si l’on réussit dans ce monde, cela ne signifie pas que l’on réussira dans l’autre vie. L’autre vie est bien meilleure que cette vie et la durée en est infiniment plus longue. Les gens maintenant s’enfoncent dans le matérialisme et ne se soucient que de la vie de ce monde. Eh bien, réunissons-nous plusieurs fois et discutons franchement et sans préjugés de ce qui différencie l’Islam du Christianisme. L’Islam est fondé sur la raison, et l’on ne doit pas se contenter d’y adhérer. Votre Bible elle-même déclare : "Prouvez toute chose ; tenez fort à ce qui est bien" (Thessaloniciens I, 5:21).

C. Vous citez à l’instant la prophétie d’Isaïe relative au "char tiré par des chameaux" et vous avez conclu qu’il s’agissait de Mohamed. A-t-il été, dans la Bible, annoncé par des prophéties ?

M. Sans aucun doute.

C. Dans l’Ancien ou le Nouveau Testament ?

M. Dans l’un et dans l’autre. Vous ne pourrez pas le reconnaître dans la Bible aussi longtemps que vous ne croirez pas à l’unicité de Dieu, je veux dire, aussi longtemps que vous continuerez de croire au dogme de la Trinité, de la divinité de Jésus et de sa filiation divine, du Péché Originel et de la Rédemption. Toutes ces doctrines ont été élaborées par les hommes. Jésus avait prophétisé que les gens l’adoreraient en vain et en croyant à des doctrines faites par les hommes : "Mais en vain m’adorent-ils, tout en enseignant comme doctrines les commandements des hommes." (Mathieu, 15:9).

( Ribaat : L’Evangile de Barnabé anéantit les doctrines polythéiste des hommes, à lire d’urgence pour ceux qui AIME JESUS :

http://www.aimer-jesus.com/evangile_barnabe_texte.php  http://islammedia.free.fr/livres/35_evangile_de_Barnabe.pdf  http://islammedia.free.fr/Pages/barnabe.html )

 

- LA SAINTE BIBLE

vendredi 16 février 2007, par  Medhi

M. Etes-vous sûr que la Bible est sainte ?

C.Oui, j’en suis absolument sûr ; c’est la parole de Dieu.

M. Lisez Ce que disait Luc en (1:2 et 3) à propos de sa narration des faits : "De même que ceux qui, dès le commencement, étaient témoins oculaires et serviteurs de la parole, nous ont transmis un récit des événements qui se sont accomplis avant nous, il m’a semblé bon à moi aussi, qui en ai eu une parfaite compréhension dès le début, de t’en faire un récit ordonné, excellent Théophile."

M. Si Luc affirmait que lui-même n’était pas un témoin oculaire et qu’il n’avait acquis son savoir ni par le témoignage de ses yeux ni par des paroles inspirées par Dieu, croyez-vous encore que la Bible soit la parole de Dieu ?

C.Peut-être cette partie seulement n’est-elle pas la parole de Dieu.

M. L’histoire a montré que la Bible a subi des changements à travers les âges. La "Nouvelle Version Classique Américaine de la Bible" et la "Nouvelle Traduction Universelle des Saintes Ecritures" ont supprimé certains versets qui figurent dans la version du Roi Jacques. Le "Reader’s Digest" a réduit de cinquante pour cent l’Ancien Testament et d’environ vingt-cinq pour cent le Nouveau Testament. Il y a quelques années des théologiens chrétiens ont envisagé d’expurger la Bible. Dire que la Bible est sainte signifie-t-il que la Bible est dégagée de toute erreur ?

C.Oui, en effet. Mais de quelle erreur voulez-vous parler ?

M. Supposons qu’un verset établisse qu’une personne est morte à l’âge de cinquante ans et qu’un autre verset spécifie que la même personne est morte à l’âge de soixante ans, les deux assertions peuvent-elles être vraies ?

C.Non, les deux assertions ne peuvent être vraies. Ou bien une seule des deux est vraie, ou bien les deux sont fausses.

M. Si un livre saint contient des versets contradictoires, pouvez-vous encore le considérer comme saint ?

C.Certes pas, parce qu’une écriture sainte est une révélation qui vient de Dieu ; il est impossible qu’elle contienne des erreurs ou des versets contradictoires.

M. Encore une fois, donc, elle n’est pas sainte.

C.Il est vrai que son caractère de sainteté disparaît.

M. S’il en est ainsi, vous ne pouvez y ajouter foi à cent pour cent. Quelles pourraient être les causes d’une telle altération ?

C.Il pourrait s’agir d’une erreur dans le récit, de modifications opérées délibérément par les scribes, de suppressions ou d’additions.

M. Si la Bible contient des versets contradictoires, la considérez-vous encore comme sainte ?

C.Je ne crois pas que la Bible ne soit pas sainte, puisque je n’y vois pas de versets contradictoires.

M. Elle contient de nombreux versets contradictoires.

C.Dans l’Ancien ou le Nouveau Testament ?

M. Dans les deux Testaments. En voici quelques exemples :

SAMUEL II, 8:4

Et David lui prit mille chars et sept cents cavaliers, et vingt mille fantassins.

CHRONIQUES I, 18:4

Et David lui prit mille chars et sept mille cavaliers, et vingt mille fantassins.

Q. Sept cents ou sept mille ?

SAMUEL II, 8:9-10

Quand Toi, roi de Hamath, apprit que David avait battu toute l’armée de Hadadézer. Alors Toi envoya son fils Yoram vers le roi David, afin de le saluer et de le remercier, parce qu’il s’était battu contre Hadadézer, et l’avait vaincu. Hadadézer, en effet, était en guerre avec Toi. Et (Yoram se rendit près du roi David ) avec des vaisseaux d’argent et des vaisseaux d’or, et des vaisseaux d’airain.

CHRONIQUES I, 18:9-10

Alors quand Tôou roi de Hamath apprit que David avait battu toute l’armée de Hadarézer roi de Zobah, il envoya Hadoram son fils vers le roi David pour s’enquérir de son bien-être, et pour le féliciter parce qu’il s’était battu contre Hadarézer et l’avait vaincu ; (car Hadarézer était en guerre avec Tôou ;) Et (Hadoram se rendit auprès du roi David ) avec toutes sortes de vaisseaux d’or, et d’argent et d’airain.

Q. Toi ou Tôou, Yoram ou Hadoram, Hadadézer ou Hadarézer ?

SAMUEL II, 10:18

Et les Syriens s’enfuirent devant Israël ; et David extermina sept cents conducteurs de chars leur appartenant et quarante mille cavaliers, et il frappa Chobach, le chef de leur armée, qui mourut sur le champ.

CHRONIQUES I, 19:18

Mais les Syriens s’enfuirent devant Israël ; et David extermina sept mille conducteurs de chars leur appartenant et quarante mille fantassins, et il tua Chophak, le chef de leur armée.

Q. Sept cents ou sept mille conducteurs ? Quarante mille cavaliers ou quarante mille fantassins ? Chobach ou Chophak ?

ROIS II, 8:26

Ahaziah avait vingt-deux ans quand il commença à régner.

CHRONIQUES II, 22:2

Ahaziah avait quarante-deux ans quand il commença à régner.

Q. Vingt-deux ou quarante-deux ans ?

ROIS II, 24:8

Jehoyakîm avait dix-huit ans quand il commença à régner, et il régna trois mois à Jérusalem.

CHRONIQUES II, 36:9

Jehoyakîm avait huit ans quand il commença à régner, et il régna trois mois et dix jours sur Jérusalem.

Q. Dix-huit ans ou huit ans ? Trois mois ou trois mois et dix jours ?

SAMUEL II, 23:8

Voici les noms des puissants guerriers que possédait David : le Tahkémonite investi du commandement suprême, chef de division ; élevé au même rang fut Adino l’Eznite :il brandit la lance seul contre huit cents ennemis qu’il tua d’un seul coup.

CHRONIQUES I, 11:11

Et voici le nombre des puissants guerriers que possédait David : Jachobéam, fils de Hakmoni, chef de division ; il brandit la lance contre trois cents ennemis qu’il transperça en une seule fois.

Q. Tahkémonite ou Hakmoni ? Huit cents ou trois cents ?

SAMUEL II, 24:1

Et à nouveau la colère du Seigneur s’embrasa contre Israël, et elle poussa David contre eux en disant : "Va, fait le recensement d’Israël et de Judah."

CHRONIQUES I, 21:1

Et Satan se dressa contre Israël, et incita David à ordonner le recensement de son peuple.

Q. S’agit-il d’abord de Dieu - Dieu d’Abraham, de Jacob et de David - et ensuite de Satan

SAMUEL II, 6:23

Or Mikal, fille de Saül, n’eut pas d’enfant jusqu’au jour de sa mort.

SAMUEL II, 21:8

Cependant le roi prit les deux fils de Ritspa, fille d’Aya, qu’elle avait enfantés à Saül, et qui se nommaient Armoni et Mephibocheth ; et les cinq fils de Mikal, fille de Saül, fils qu’elle avait enfantés à Adriel, fils de Barzillai le Méholathite.

Q. Mikal eut-elle des enfants ou non ? Le nom de Mikal mentionné dans le deuxième livre de Samuel (21:8) se trouve également dans la version du Roi Jacques (King James’version ) et dans " La nouvelle Traduction Universelle des Saintes Ecritures" utilisée par les Témoins de Jéhovah, mais apparaît sous la forme "Merab" dans la "Nouvelle Bible Classique Américaine".

C.Je n’ai jamais remarqué ces erreurs auparavant. Y en a-t-il encore beaucoup ?

M. Voulez-vous davantage de citations ? L’évidence de tant d’erreurs ne suffit-elle pas à dénier à la Bible tout caractère de sainteté ? Voyez en Genèse (6:3) : "Et le Seigneur dit : ’mon esprit ne s’efforcera pas toujours [de maintenir] l’homme [en vie], car celui-ci n’est que chair : ses jours toutefois atteindront le nombre de cent et vingt années’." Quel âge cependant Noé avait-il lorsqu’il mourut : bien plus de cent vingt ans.
Voyez en Genèse (9:29) : "Et les jours de Noé furent au nombre de neuf cent cinquante ans lorsqu’il mourut."
Quelques théologiens chrétiens ne soutiennent pas que l’âge de l’être humain serait de cent vingt ans mais que le déluge devait survenir cent vingt ans après. Cette manière de voir les choses ne concorde pourtant pas car, à l’époque du déluge, Noé aurait eu six cent vingt ans (500 + 120), mais la Bible spécifie six cents ans. Etudiez ces versets : Genèse (5:32) : "Et Noé avait cinq cents ans [...]" ; Genèse (7:6) : "Et Noé avait six cents ans quand le déluge s’étendit sur la terre."
D’autre part, le christianisme soutient que Dieu a créé l’homme à son image ; comment donc : blanc, noir, ou de tout autre type, masculin et féminin ? C’est ce qui est établi en Genèse (1:26) : "Et Dieu dit, faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance [...]". Mais ce verset contredit Isaïe (40:18 et 25) : " ’A qui, Dieu compareras-tu ? Ou même, quoi de comparable Lui compareras-tu ? [...] A qui donc, Me compareras-tu, ou qui verras-tu comme mon égal ? ’ dit l’Unique et Saint."
Voyez aussi en Psaume (89:6) : "Qui, en effet dans les cieux peut-être comparé au Seigneur ? Qui, parmi les fils des puissants de ce monde, est semblable au Seigneur ?" Et voyez Jérémie (10:6 et 7) : "Etant donné que nul n’existe semblable à Toi, Ô Seigneur [...] nul n’existe semblable à Toi."

C.Mais tous ces versets appartiennent à l’Ancien Testament.

M. Examinons maintenant le Nouveau Testament :

JEAN, 5:37

Vous n’avez jamais entendu Sa voix. (Dieu) à aucun moment, ni vu sa forme.

JEAN, 14:9

[...] Celui qui m’a vu a vu le Père [...]

JEAN, 5:31

Si je me rends témoignage à moi-même, mon témoignage n’est pas vrai.

JEAN, 8:14

Jésus leur répondit et leur dit, quoique je rende témoignage de moi-même, cependant mon témoignage est vrai.

M. Ce sont là seulement quelques contradictions que contient le Nouveau Testament. Vous en trouverez davantage si nous discutons ensemble sur la véracité des doctrines du christianisme moderne concernant les dogmes de la Trinité, de la divinité de Jésus-Christ, de sa filiation divine, du Péché originel et de la Rédemption, sans compter des atteintes dégradantes à la personnalité de nombreux prophètes de la Bible évoqués comme adorateurs de faux dieux, et accusés d’inceste, de viol et d’adultère.

C. Où, dans la Bible, trouvez-vous tous ces détails ?

M. Noé nous est dépeint dans un tel état d’ivresse qu’il reste exposé nu en présence de ses fils adultes (Genèse, 9:23-24) : "Et Sem et Japhet prirent un vêtement dont ils se recouvrirent tous deux les épaules, puis ils avancèrent à reculons et couvrirent la nudité de leur père ; et comme ils lui tournaient entièrement le dos, de leur père ils ne virent point la nudité. Et Noé s’éveilla de son ivresse, et sut ce que lui avait fait son fils cadet."
Salomon fut non seulement accusé d’entretenir un large harem mais aussi d’adorer de faux dieux comme il apparaît au Livre des Rois I (11:9-10) : "Et le Seigneur fut irrité contre Salomon. Il lui avait donné des ordres sur ce point précis : qu’il n’aille pas se rallier à d’autres dieux : mais il n’observa pas le commandement du Seigneur."
Aaron en tant que prophète qui avait accompagné son frère Moïse lorsqu’il eut à se rendre auprès de Pharaon, fut accusé d’avoir façonné le veau d’or pour que les Israélites se missent à l’adorer (Exode, 32:4) : "Et lui [Aaron] les reçut [des boucles d’oreille en or] de leurs mains, et après qu’il eût fait un veau en or, façonna celui-ci avec un burin ; et ils dirent alors : ’Ô Israël, les voici tes dieux qui t’ont fait monter de la terre d’Egypte’."
En Genèse (19:36), il est question de l’inceste commis par le prophète Lot avec ses deux filles : "Les deux filles de Loth devinrent enceintes de leur père."
Il est fait état en Genèse (29:28) d’un prophète qui se maria avec deux sœurs en même temps : "[...] et il [Laban] lui donna également pour femme sa fille Rachel."
Un autre Prophète fut également accusé d’adultère (Samuel II , 11:4 et 5) : "David envoya des messagers pour la chercher. Elle vint à lui et il coucha avec elle alors qu’elle se purifiait justement de son impureté. Elle retourna dans sa maison. Cette femme devint enceinte et envoya dire à David : ’Je suis enceinte’."
Ma question est la suivante : comment David pourrait-il être accepté dans la généalogie de Jésus alors même que cette généalogie a pour origine un adultère ? Que Dieu ne plaise ! Ce récit n’est il pas en contradiction avec ce qui est mentionné en Deutéronome (23:2) : "Un bâtard n’entrera pas dans la congrégation du Seigneur ; même jusqu’à la dixième génération, il n’entrera pas dans la congrégation du Seigneur."
Le Livre de Samuel II (13:14) contient une autre allégation d’inceste assortie d’un viol commis par Ammon, le fils de David, sur la personne de sa demi-soeur Tamar : "mais il ne voulut pas l’écouter : il se saisit d’elle, lui fit violence et coucha avec elle."
Le Livre de Samuel II (16:33) relate un autre viol, multiple celui-ci, commis par Absalom sur les concubines de David : "Alors on dressa pour Absalom une tente sur le toit de la maison, et Absalom y pénétra et se joignit à toutes les concubines de son père à la vue de tout Israël."
(Je ne crois pas que qui que ce soit puisse agir ainsi, pas même un barbare).
Un autre inceste, commis par Juda et sa belle-fille Tamar est relaté en Genèse (38:18) : "Juda qui se rendait chez Timna pour tondre ses moutons, vit Tamar ; il la prit pour une prostituée parce qu’elle avait le visage couvert [...] Et il (Juda) lui donna (le cachet, le cordon, et le bâton) et se joignit à elle."
Bien que les Juifs et les Musulmans soient d’insignes ennemis, aucun musulman n’oserait écrire un livre propre à flétrir des prophètes tels Juda, David, Jésus et d’autres encore [P.B.S.E.] en les accusant de viol, d’adultère, d’inceste ou de prostitution. Tous les prophètes ont été envoyés par Allah pour guider l’humanité. Peut-on concevoir qu’Allah ait envoyé des gens à tort pour remplir cette mission ?

C. Je ne le pense pas. Mais n’avez vous pas foi en la Bible ?

M. Nous croyons en toutes les écritures divines, mais dans leur forme originelle. Dieu a envoyé à chaque nation un prophète ayant pour mission d’avertir, et certains d’entre eux avec une écriture destinée à guider cette nation en particulier.
Abraham a reçu le Pentateuque, Moïse, la Torah (qui constitue une partie de l’Ancien Testament), David, les Psaumes (en arabe, Zabur), et Jésus, l’Evangile (qui constitue le Nouveau Testament). Aucune de ces Ecritures n’est restée dans sa forme originelle. Allah a finalement envoyé Mohamed en tant que sceau de tous les prophètes avec le Saint Coran, comme guide destiné à toute l’humanité, en tous lieux et en tous temps. Or, Jésus a dit lui-même, en Mathieu (15:24) qu’il avait seulement été envoyé au peuple d’Israël :"Je n’ai été envoyé qu’aux brebis égarées de la maison d’Israël." Ce verset correspond en fait au début du même évangile, (1:21) : "Et elle mettra au monde un fils, et tu lui donnera le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses pêchés." Il ajouta même qu’il n’était pas venu pour changer mais pour accomplir [les Ecritures] (Mathieu, 5:17-18) : "Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes : je ne suis pas venu pour détruire, mais pour accomplir. En vérité je vous le dis, jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota, pas un seul trait de lettre de la loi ne passera, jusqu’à ce que tout soit arrivé."

C. Mais en Marc (16:15), Jésus dit :"Allez par toute la terre, et prêchez l’Evangile à toute créature."

M. Ceci entre en contradiction avec ce qui est mentionné ci-dessus en Mathieu (15:24) et Mathieu (1:21). Par ailleurs, les versets 9 à 20 de Marc, 16 ont été supprimés de bien des bibles. La Nouvelle Bible Classique Américaine a mis cette partie entre crochets et a écrit le commentaire suivant :"Quelques manuscrits des plus anciens font abstraction des versets 9 à 20."
La Nouvelle Traduction Universelle des Saintes Ecritures utilisée par les témoins de Jéhovah, admet que certains manuscrits anciens ajoutent une conclusion plus ou moins longue à la suite de Marc (16:8) mais que certains l’omettent. D’autre part, la Version Classique Corrigée porte en marge la mention suivante :"Parmi les plus anciennes faisant autorité, certaines versions clôturent le livre à la fin du verset 8 [...]".
De cela il ressort également que, telle qu’elle est décrite en Marc (16:9), la résurrection ne peut être retenue comme véridique.

C. Jésus cependant a dit en Mathieu (28:19) :"Allez, faites de toutes les nations des disciples."

M. "Toutes les nations" signifie forcément les douze tribus d’Israël ; compris autrement, ce verset entre en contradiction avec Mathieu (15:24), et Mathieu (1:21). Dans la Nouvelle Bible Classique Américaine, et la Nouvelle Traduction Universelle des Saintes Ecritures, la traduction implique, non pas toutes les nations (de la terre), mais "toutes les nations (d’Israël)", ce qui signifie les douze tribus d’Israël. Que pensez-vous de la Bible maintenant ?

C. Ma croyance en elle commence à être ébranlée.

M. Je suis certain que vous serez convaincu de l’authenticité de l’Islam après que nous aurons discuté de tout ce qui le différencie du christianisme.

( Ribaat : L’Evangile de Barnabé prophétise le Messager Mohammed (paix et bénédiction de l’Islam) et anéantit les faux évangiles du polythéiste tels que paul et autre, à lire d’urgence pour ceux qui AIME JESUS :

http://www.aimer-jesus.com/evangile_barnabe_texte.php

http://islammedia.free.fr/livres/35_evangile_de_Barnabe.pdf

http://islammedia.free.fr/Pages/barnabe.html )

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OUVRAGE : Dialogue entre un Chrétien et un Musulman (2/3)
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